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Paroles En Airs (par Francois Ville)
7 novembre 2014

Nabilla, fine lame de la télé-réalité?

Salut !

 

Après une semaine de vacances (à Venise !), me revoici avec quelques oeuvres à vous offrir !

 

1) Un poème d'actualité brûlante :

Nabilla, fine lame de la télé-réalité,
Vergara, second couteau, people alité

En soirée elle a été retrouvée pendue,
Et oui pendue au bout du fil de son smartphone,
"Nan mais Allo quoi !" Aucun des flics ne l'a crue !
La justice tranchera ce fait qui détonne

Bague au doigt, dague à la main, peur bleue, arme blanche...
Et si la star n'était qu'un coup d'épée dans l'eau ?
Célébrité, glamour, gros seins et belles hanches,
De beaux atours sauveront-ils toujours sa peau ?

La télévision c'est rasoir et dangereux,
Manchettes à la machette, personne n'y coupe,
Un coup de canif dans le contrat amoureux,
Les médias sont heureux car meilleure est la soupe

Coup de sang, poignard dans le dos, plaie remuée...
Non, on ne va pas couper les cheveux en quatre,
Le public aime porter aux nues, puis huer,
Son appétit s'aiguise et rien ne peut le battre.

François Ville

 

2) Une photo : La Fleur abandonnée

fleur,abandon

3) Un mot d'enfant : Mélomane.

« Le coeur qui bat, c'est de la musique Punk » mon fils, 5 ans.

 

4) Une vidéo de live : http://youtu.be/gxucjQm5-6c

Tendresse (Moi je t'adore, c'est vrai!)

T'as pas su te défendre
Tu n'as pas su quoi faire
Tu fais partie des tendres
Dont la vie est misère

Existence faite d'échecs
Plein de copains peu d'amis
Pauvre type et pauvre mec
Mais tu es si gentil

Moi je t'adore c'est vrai
Tant de souvenirs nous unissent
J'ai peur aussi tu sais
Mais nous serons toujours complices

Tu es une âme fragile
Berceau de bien des coups
Regardant le temps qui file
Tu n'es rien et c'est tout

Ton futur est cruel
Mais tu as du talent
Ton passé est séquelle
Inspirant ton présent

Moi je t'adore c'est vrai
Tant de souvenirs nous unissent
J'ai peur aussi tu sais
Mais nous serons toujours complices

Il te manque tant de choses
Comme l'Amour d'une famille
Tant de doutes de psychoses
Tes pensées s'éparpillent

Tes yeux reflètent ta peur
Ta peur du lendemain
Mais sache que tu es dans mon coeur
Que je suis fier de nos liens

Moi je t'adore c'est vrai
Tant de souvenirs nous unissent
J'ai peur aussi tu sais
Mais nous serons toujours complices

2ème chanson de mon concert au Virades de l'Espoir pour vaincre la mucoviscidose, le 28 septembre 2014.
Excellente ambiance pour une bonne cause !

Un grand MERCI à l'Association (notamment Patrick et Françoise), à tous les bénévoles qui organisent cet événement (énorme travail !), à Eric H pour sa belle prestation et ses conseils avisés, à Jean-Luc pour la sono, à mon amoureuse pour la vidéo, à Marie pour le son, à la Mairie de Vertou pour l'article, à ma belle-famille, aux amis (Maimouna, Annie, Fred, Tom, Stéphanie, Vincent, Roze, Sébastien,...) et bien-sûr à l'ensemble du public, très participatif !
L'implication de tout ce petit monde généreux et festif a permis de récolter des fonds substantiels pour vaincre cette terrible maladie qu'est la mucoviscidose !

 

5) Un jeu de mots sociétal : Nous sommes tous des produits dérivés

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6) Un second poème :

Apocalypse non

Le monde ne se porte pas bien
Il a mal tout le temps
Jusqu'à sa mort enfin
Demain ou dans cent ans

Moi je ne sais pas bien
De nous cela dépend
Mais si nous ne faisons rien
Nous y passerons sûrement

Arrêtons notre propre destruction
Devenons intelligents et changeons
La souveraineté réside dans la nation
Alors à nous de faire attention

Mais je sais très bien
qu'on aura pas le temps
Quand on comprendra enfin
Demain ou dans cent ans
Ce sera la fin

Le danger est imminent
Pour nos chérubins
Pour nos chers enfants
Soyons plus malins
Ne faisons plus semblant
Devenons des gens biens
Ne faisons plus sanglant

Prenons nous en main
A nous de dire non.

 

7) Un troisième poème :

Seul ?

Rien à espérer
Et rien à attendre
Tout seul à errer
Et à se défendre

Seul,
Avec sa gangue de douleur
Seul,
Avec frustrations et désirs
Seul,
Avec les angoisses et les peurs
Seul,
Avec le bonheur et le pire

Solitude au sein de la foule
Isolé en couple, en famille
L'illusion est belle, on se roule
Un carcan que le temps torpille

Seul pour avancer contre tous
Le frein des mœurs et des regards
Tout nous contraint, rien ne nous pousse
Et vient la Mort sans crier gare

Rien à perdre et rien à gagner
Seul pour aimer, seul pour saigner
Rien à faire, on est toujours seul
Avec soi-même, avec sa gueule.

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